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Neuroatypie : mieux comprendre
pour mieux vivre avec

Chaque cerveau fonctionne différemment. Certains suivent les schémas les plus répandus, d’autres empruntent des chemins moins linéaires, plus singuliers. C’est ce que l’on nomme la neuroatypie.

Derrière ce terme, on retrouve des profils aussi variés que les personnes Haut Potentiel Intellectuel (HPI), hypersensibles, dyslexiques, dyspraxiques, TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), autistes (TSA)… Autant de manières uniques d’être au monde, qui influencent la perception, la communication, l’apprentissage et la gestion des émotions.

Si être neuroatypique peut être une richesse, cela peut aussi générer des incompréhensions, des décalages avec l’environnement et parfois de la souffrance. En Gestalt thérapie, il ne s’agit pas de “corriger” ces spécificités, mais d’apprendre à mieux se comprendre et à s’ajuster au monde tout en restant fidèle à soi-même.

Qu’est-ce que la neuroatypie ?

La neuroatypie désigne le fait d’avoir un fonctionnement cérébral qui s’écarte de la majorité. Cela peut concerner :

  • La manière de penser (pensée en arborescence, vitesse de réflexion élevée, créativité débordante…)

  • La gestion des émotions (hypersensibilité, intensité émotionnelle…)

  • L’attention et la concentration (hyperfocalisation, difficultés d’organisation…)

  • La perception du monde (hypersensorialité, décalages sociaux…)

Il ne s’agit ni d’un “problème” ni d’une “anormalité”, mais d’une diversité cognitive qui mérite d’être reconnue et mieux comprise.

Les défis de la neuroatypie

Si ces particularités peuvent être précieuses dans certains contextes, elles peuvent aussi générer des difficultés :

Un sentiment de décalage : se sentir en déphasage avec les autres, avoir du mal à entrer dans certaines normes sociales.

Une fatigue mentale : gérer une pensée rapide ou envahissante, absorber beaucoup d’informations en même temps, avoir des difficultés à canaliser son énergie.

L’estime de soi fragilisée : se sentir “trop” ou “pas assez”, être perçu comme différent et intégrer des jugements extérieurs.

Un rapport au monde émotionnel intense : des réactions exacerbées, une sensibilité aux bruits, aux lumières, aux interactions sociales.

Comment la Gestalt thérapie peut aider ?

En Gestalt thérapie, l’accompagnement des personnes neuroatypiques ne vise pas à les faire rentrer dans un moule, mais à les aider à mieux se connaître et à trouver un équilibre qui leur convient.

Accueillir son fonctionnement
Plutôt que de lutter contre ce qui fait partie de soi, il s’agit de mieux comprendre son propre mode de fonctionnement et d’apprendre à l’apprivoiser.

Identifier ses ressources
Chaque spécificité peut être une force quand elle est reconnue et bien utilisée. Trouver ses appuis, ses manières de fonctionner qui aident à mieux naviguer dans le quotidien.

Se réconcilier avec soi-même
Beaucoup de personnes neuroatypiques ont grandi avec des remarques comme "tu es trop ceci", "tu devrais faire autrement", ce qui peut générer un rejet de soi. La thérapie permet de déconstruire ces injonctions et d’apprendre à s’accepter.

Améliorer ses relations
Mieux se comprendre, c’est aussi mieux interagir avec les autres. Trouver des stratégies pour exprimer ses besoins, poser des limites et ajuster sa manière d’être en relation.

Vers une acceptation de soi plus sereine

Être neuroatypique, c’est avant tout une autre manière d’être au monde. Un prisme différent, ni meilleur ni moins bon, qui mérite d’être accueilli avec bienveillance.

La Gestalt thérapie offre un espace pour explorer ce rapport à soi, dépasser les freins et cultiver une manière d’exister qui soit plus fluide et plus juste pour soi.

Si vous souhaitez échanger sur ces questions, je serais ravie d’en discuter avec vous.

Me contacter pour en savoir plus sur les séances de Gestalt thérapie.

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